Mieux gérer son diabète avec les édulcorants.
- vendredi 30 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
Le diabète se définit par des glycémies (taux de glucose sanguin) trop élevées : plus de 1.26 g à jeun. Il est dû, selon le type de diabète, soit à la quasi absence de production d'insuline par le pancréas, soit à l'inéfficacité de l'insuline produite. Le résultat est le même : les glucides consommés, sous forme de pain, féculents, fruits, ou sucreries, s'accumulent dans le sang, voire dans les urines, et ne parviennent pas aux organes qui ont besoin de carburant.
Sucre et diabète : que recommandent les diabétologues ?
Pendant des années on a conseillé aux personnes diabètiques de limiter le plus possible leur apport glucidique. Mais, cela aboutissait à des règimes hyperlipidiques (trop gras), favorisant l'hypercholestérolémie et la survenue d'incidents cardiovasculaires. De nos jours, on recommande une alimentation normo-glucidique, avec toutefois des bémols : une répartition de la consommation des glucides tout au long de la journée, sur 3 à 4 repas, et un choix de glucides à digestion lente, qui n'élèvent pas brutalement et fortement la glycémie : en pratique, des aliments céréaliers complets plutôt que raffinés. Les fruits sont conseillés plutôt au sein qu'en dehors des repas. Quant aux produits sucrés, sucre blanc, confitures, gâteaux..., ils ne sont pas à proscrire, mais il faut en manger de façon modérée, et toujours au sein de repas complets. Dans la mesure où ces aliments ne sont pas indispensables à l'équilibre alimentaire (les nutrissionnistes parlent de "calories vides"), on a tendance à les déconseiller aux personnes diabétiques en surpoids : quand on a un diabète de type 2 avec quelques kilos en trop, un amaigrissement a toutes les chances d'améliorer les glycémies.
Les atouts des édulcorants pour les diabètiques
Les édulcorants intenses : aspartame, acésulfame K, sucralose, saccharine, cyclamate de sodium, thaumatine, n'ont aucun effet sur la glycémie. En effet, bien que ces substances aient un pouvoir sucrant élevé, elles ne comptent pas parmi les glucides, même le sucralose qui est obtenu à partir de sucre. Par ailleurs, leur apport calorique est nul ou négligeable, ce qui est un atout pour les personnes diabétiques de type 2 qui doivent perdrent du poids. Même si on ne recherche pas un amaigrissement, la consommation d'édulcorants intenses permet de s'offrir davantage de plaisirs "sucrés", le sucre devant être modéré au profit des féculents et des fruits. Les polyols, sorbitol, mannitol, isomalt, lactitol, xylitol, peuvent élever très légèrement la glycémie. Il ne faut pas en abuser, mais il est préférable de choisir les bonbons et les chewing-gums sans sucre qui en contiennent, plutôt que des sucreries traditionnelles. L'apport calorique des polyols est de 2 kcal par gramme, 2 fois moins que le sucre.
Les usages des édulcorants de table pour le diabètique
Les édulcorants de table, principalement commercialisés sous forme de comprimés ou de poudre, sont obtenus à partir d'édulcorants intenses, ils ne comportent pas de polyols.
Il faut savoir que les édulcorants en poudre apportent un peu de glucides, sous forme de lactose ou maltodextrine, génèralement 0.5 g par cuillière à café. A moins d'en mettre des proportions anormalement élevées dans ses aliments, cela est négligeable. Si on a du mal à se passer de sucre dans les boissons chaudes, cafés... l'usage d'édulcorants est recommandé. Car le sucre consommé sous forme de boissons se digère très vite et par conséquent élève la glycémie trop rapidement et fortement selon la quantité.
Les édulcorants en poudre sont intéressants pour "sucrer" les laitages natures, et surtout les fruits (compote...) qui apportent déjà par eux même des glucides. Ils permettent aussi de réaliser toutes sortes de desserts, crèmes, gâteaux, glaces. Toutefois, lorsque l'on fait un gâteau, il ne faut pas oublier que la farine contient des glucides, dans ce cas, on mange un peu moins de pain ou de féculents. Il faut aussi éviter les recettes riches en beurre, l'éxcés de graisse saturées étant déconseillé pour protéger les artères. On peut néanmoins remplacer le beurre par une margarine de bonne qualité, riche en oméga 3 et 6.
La consommation d'aliments allégés en sucre chez les diabétiques
Il existe toute une gamme d'aliments allégés en sucre, la plupart comportant des édulcorants intenses. Pour les personnes diabétiques qui ne veulent pas se contenter de boire de l'eau, les sodas "light" et les eaux aromatisées sans sucre, sont vivement conseillés. Les boissons normalement sucrées, trop hyperglycémiantes, sont à réserver aux hypoglycémies. Pour les aliments, il faut bien lire l'étiquetage. La mention : "sans sucre" signifie sans saccharose. Ainsi, une confiture ou un chocolat "sans sucre" peut tout à fait contenir, en remplacement du sucre, une association d'édulcorants intenses, de polyols, et de fructose, un glucide dont il faut tenir compte. Tous les aliments allégés en sucre ne comportent pas forcément des édulcorants intenses. Le mieux est de comparer les valeurs nutritionnelles mentionnées sur les emballages, et en cas de doute, de demander conseil à son diabétologue ou son diététicien.
Source : article : Florence Daine
Le diabète se définit par des glycémies (taux de glucose sanguin) trop élevées : plus de 1.26 g à jeun. Il est dû, selon le type de diabète, soit à la quasi absence de production d'insuline par le pancréas, soit à l'inéfficacité de l'insuline produite. Le résultat est le même : les glucides consommés, sous forme de pain, féculents, fruits, ou sucreries, s'accumulent dans le sang, voire dans les urines, et ne parviennent pas aux organes qui ont besoin de carburant.
Sucre et diabète : que recommandent les diabétologues ?
Pendant des années on a conseillé aux personnes diabètiques de limiter le plus possible leur apport glucidique. Mais, cela aboutissait à des règimes hyperlipidiques (trop gras), favorisant l'hypercholestérolémie et la survenue d'incidents cardiovasculaires. De nos jours, on recommande une alimentation normo-glucidique, avec toutefois des bémols : une répartition de la consommation des glucides tout au long de la journée, sur 3 à 4 repas, et un choix de glucides à digestion lente, qui n'élèvent pas brutalement et fortement la glycémie : en pratique, des aliments céréaliers complets plutôt que raffinés. Les fruits sont conseillés plutôt au sein qu'en dehors des repas. Quant aux produits sucrés, sucre blanc, confitures, gâteaux..., ils ne sont pas à proscrire, mais il faut en manger de façon modérée, et toujours au sein de repas complets. Dans la mesure où ces aliments ne sont pas indispensables à l'équilibre alimentaire (les nutrissionnistes parlent de "calories vides"), on a tendance à les déconseiller aux personnes diabétiques en surpoids : quand on a un diabète de type 2 avec quelques kilos en trop, un amaigrissement a toutes les chances d'améliorer les glycémies.
Les atouts des édulcorants pour les diabètiques
Les édulcorants intenses : aspartame, acésulfame K, sucralose, saccharine, cyclamate de sodium, thaumatine, n'ont aucun effet sur la glycémie. En effet, bien que ces substances aient un pouvoir sucrant élevé, elles ne comptent pas parmi les glucides, même le sucralose qui est obtenu à partir de sucre. Par ailleurs, leur apport calorique est nul ou négligeable, ce qui est un atout pour les personnes diabétiques de type 2 qui doivent perdrent du poids. Même si on ne recherche pas un amaigrissement, la consommation d'édulcorants intenses permet de s'offrir davantage de plaisirs "sucrés", le sucre devant être modéré au profit des féculents et des fruits. Les polyols, sorbitol, mannitol, isomalt, lactitol, xylitol, peuvent élever très légèrement la glycémie. Il ne faut pas en abuser, mais il est préférable de choisir les bonbons et les chewing-gums sans sucre qui en contiennent, plutôt que des sucreries traditionnelles. L'apport calorique des polyols est de 2 kcal par gramme, 2 fois moins que le sucre.
Les usages des édulcorants de table pour le diabètique
Les édulcorants de table, principalement commercialisés sous forme de comprimés ou de poudre, sont obtenus à partir d'édulcorants intenses, ils ne comportent pas de polyols.
Il faut savoir que les édulcorants en poudre apportent un peu de glucides, sous forme de lactose ou maltodextrine, génèralement 0.5 g par cuillière à café. A moins d'en mettre des proportions anormalement élevées dans ses aliments, cela est négligeable. Si on a du mal à se passer de sucre dans les boissons chaudes, cafés... l'usage d'édulcorants est recommandé. Car le sucre consommé sous forme de boissons se digère très vite et par conséquent élève la glycémie trop rapidement et fortement selon la quantité.
Les édulcorants en poudre sont intéressants pour "sucrer" les laitages natures, et surtout les fruits (compote...) qui apportent déjà par eux même des glucides. Ils permettent aussi de réaliser toutes sortes de desserts, crèmes, gâteaux, glaces. Toutefois, lorsque l'on fait un gâteau, il ne faut pas oublier que la farine contient des glucides, dans ce cas, on mange un peu moins de pain ou de féculents. Il faut aussi éviter les recettes riches en beurre, l'éxcés de graisse saturées étant déconseillé pour protéger les artères. On peut néanmoins remplacer le beurre par une margarine de bonne qualité, riche en oméga 3 et 6.
La consommation d'aliments allégés en sucre chez les diabétiques
Il existe toute une gamme d'aliments allégés en sucre, la plupart comportant des édulcorants intenses. Pour les personnes diabétiques qui ne veulent pas se contenter de boire de l'eau, les sodas "light" et les eaux aromatisées sans sucre, sont vivement conseillés. Les boissons normalement sucrées, trop hyperglycémiantes, sont à réserver aux hypoglycémies. Pour les aliments, il faut bien lire l'étiquetage. La mention : "sans sucre" signifie sans saccharose. Ainsi, une confiture ou un chocolat "sans sucre" peut tout à fait contenir, en remplacement du sucre, une association d'édulcorants intenses, de polyols, et de fructose, un glucide dont il faut tenir compte. Tous les aliments allégés en sucre ne comportent pas forcément des édulcorants intenses. Le mieux est de comparer les valeurs nutritionnelles mentionnées sur les emballages, et en cas de doute, de demander conseil à son diabétologue ou son diététicien.
Source : article : Florence Daine